André POCHON nous a relaté, au cours d’une conférence très animée, une vie faite d’expériences et de combats au service du développement d’une agriculture durable.

Il ne tarit pas d’éloges sur le trèfle blanc qui nourrit la vache et enrichi le sol après avoir été mangé, digéré et rejeté par celle-ci. C’est elle qui fait tout le travail !
(André Pochon l’affirme sans malice)

A l’inverse, il est très critique quant à l’utilisation du maïs fourrager, grand consommateur d’eau et de pesticides, par ailleurs pauvre en protéines justifiant l’importation depuis l’étranger de compléments alimentaires.

Le propos n’est bien sur pas limité à l’utilisation de telle ou telle plante destinée à l’alimentation du bétail. Il s’agit bien ici, pour André POCHON, de défendre une certaine idée de l’agriculture et au-delà, des modes de vie et de consommation pour l’ensemble de nos concitoyens.

Cette agriculture n’échappe pas à une réalité économique. Le cahier des charges prôné par André POCHON est précis et permet au final d’afficher un bilan financier positif pour l’agriculteur ce qui renforce le discours de notre conférencier.

Les propos d’André POCHON n’échappent pas à la controverse, le débat qui a clôturé la conférence a été animé et argumenté, montrant ainsi la passion qui anime les professionnels dans ce métier.

Graine d’Ortie est très heureuse d’avoir pu rendre ce débat possible, permettant au public présent d’alimenter sa propre réflexion sur les thèmes de la biodiversité et du développement durable dans une agriculture moderne.

Graine d’Ortie remercie André POCHON pour sa disponibilité et sa convivialité.